Toutefois, fait-elle remarquer, l’économie canadienne semble avoir évité le scénario le plus pessimiste présenté dans le Rapport sur la politique monétaire (RPM) d’avril de la Banque.
Elle indique qu’au premier trimestre, le niveau du PIB réel était 2,1 % plus bas qu’au quatrième trimestre de 2019.
Elle prévoit qu’au deuxième trimestre, il affichera probablement un autre recul de 10 % à 20 %, étant donné que le maintien des fermetures et l’investissement nettement plus bas dans le secteur de l’énergie pèseront encore sur la production.
La Banque du Canada affiche néanmoins un certain optimisme en évoquant des mesures budgétaires fermes et ciblées, et des taux d’intérêt plus bas qui réduisent les effets des fermetures dictées par la pandémie.
"Bien que les perspectives pour la deuxième moitié de 2020 et au-delà demeurent fortement brouillées, la Banque s’attend à ce que l’économie se remette à croître au troisième trimestre."
- Extrait du communiqué de la Banque du Canada
La banque estime que ses programmes visant à améliorer le fonctionnement des marchés produisent l’effet escompté. Elle dit s’attendre à ce que des facteurs temporaires maintiennent l’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC).
Les mesures de l’inflation fondamentale qu’utilise la Banque se sont inscrites en baisse, quoique beaucoup moins que l’IPC, et se situent maintenant entre 1,6 et 2 %, peut-on lire.
La Banque du Canada rappelle qu’elle déplacera son attention sur la reprise de la croissance de la production et de l’emploi à mesure que les marchés s’améliorent.
La prochaine annonce est prévue le 15 juillet prochain.
Source: Radio-canada.ca